Actualités

Déclics et patrimoine


Un groupe de jeunes de la Mission Locale est parti une semaine sur les traces du statuaire Antonin Injalbert. L'introduction à l'univers de cet artiste a commencé au Musée Fabre par l'expérience, les yeux bandés, de l'exposition temporaire L'art et la matière.

Les supports de médiation utilisés :

  • Un carnet de voyage leur permettant de dessiner, de poser des mots sur leurs émotions au fur et à mesure du parcours. (ex: A l' Hôtel Chappaz, ils ont imaginé un court dialogue entre l'allégorie de la jeunesse et celle de la vieillesse)
  • Un quiz numérique via l' application Weekisto a été utilisé en complémentarité au Carnet de voyage. Ce jeu était un moyen de faire des allers retours entre les apports de la médiation et l'acquis des connaissances (ex à l'Hôtel Chappaz la question était prétexte à différencier les atlantes des cariatides)
  • Une thématique numérique via l 'application Weekisto recensant et géolocalisant les oeuvres d'Antonin Injalbert sur Montpellier et Béziers. Ce support avait pour objectif de permettre aux jeunes à la suite de ce projet d'être autonome et de pouvoir partager leur découverte avec leur famille ou des amis.


Grâce notamment à la vision gratifiante d'Antonin Injalbert vis à vis de la femme (ex : les allégories de la résistance/ Monument Casimir Péret, et de la République/Marianne etc) à son attachement à la République (la laïcité avec son allégorie du savoir/Lycée Paul Riquet datant précisément de 1905 etc.) nous avons pu débattre ensemble des grandes questions qui agitent et divisent à Béziers notre devise «Liberté, Egalité, Fraternité» !

Durant notre parcours, ces jeunes on été particulièrement bien accueillis au CIRDOC pour une présentation du Bréviare d'Amour. Lors de sa présentation de nombreuses questions ont fusées au sujet de son auteur Matfre Ermengau, que nous avons pu le lendemain facilement reconnaître au Plateau des Poètes dont le buste a été sculpté par Antonin Injalbert.

Ces jeunes de la mission locale, âgés entre 17 et 25 ans, ont été particulièrement attentifs les uns aux autres (partageant entre eux leur cigarette ou leur moitié de biscuit..), guidant aussi avec bienveillance leur camarade pour découvrir les yeux fermés des sculptures. Nous avons aussi partagé ensemble quelques bons rires Dionysiaques (comme Antonin Injlalbert savait si bien les représenter) notamment au pied de la Marianne dans la salle du Conseil de l'Hôtel de Ville de Béziers où nous n'avons pas manqué de saluer les bienfaits de l'immigration...

Un précieux souvenir donc pour Caravansérail et un total respect pour cette jeunesse curieuse, vive, lumineuse, digne mais aussi fragile, et surtout débarrassée grâce à Antonin Injalbert des stéréotypes dans lesquels on voudrait la confiner.

Caravansérail Delphine Soulié-Laporte



#LEKIFFINJALBERT !


Je m'inscris !
Soyez informé des nouveautés, recevez notre lettre